
Ce
lancement, j'ai tenu à le faire dans les
Hautes Alpes,
au sein de la région PACA.
Ce département est pour moi à l'image de
ce que doit être notre mouvement : des responsables particulièrement
militants et engagés, travaillant en étroite collaboration avec leurs
élus et soutenus par eux.
Je suis très heureuse d'avoir reçu le
soutien appuyé de
Romain et Alex, lesquels forment
véritablement un beau tandem à la tête de ce département. Je remercie
leur Député et Présidente de fédération UMP, Madame
Henriette
Martinez pour le soutien appuyé qu'elle m'a accordé à cette
occasion.
Faire ce lancement dans les Hautes Alpes me permettait
également de
souligner la nécessité d'apporter une attention
particulière "aux petites fédérations", celles qui de part un
étalement géographique et l'absence de pôles étudiants sur leur
territoire ont plus de mal que d'autres fédérations à capter de nouveaux
publics. Je tiens à souligner la très bonne idée qu'avait eue
Ivana,
alors responsable des jeunes de l'Ain de créer une antenne de sa
fédération au sein du département du Rhône, où nombre des jeunes de
Rhône-Alpes viennent étudier.
Faire ce lancement dans les Hautes
Alpes me permettait également de souligner qu'il fallait
marquer
une rupture avec le parisianisme. Je m'en suis déjà expliqué
et je le redis très clairement : le parisianisme, c'est cette tendance à
considérer que ce qui se passe au sein de l'Ile de France est supérieur
à ce qui se passe dans les autres fédérations. Or,
nous sommes
tous des militants. Nous militons avec des contraintes et
objectifs différents, avec des difficultés différentes, sur des terrains
différents, mais nous militons tous au service de notre famille
politique et de nos convictions. Il n'y a pas un militantisme qui soit
supérieur à un autre.
Je le dis d'autant plus facilement que je
suis francilienne et que cette image nous nuit et ne nous
correspond pas !
Le parisianisme se caractérise au sein de notre
mouvement par
des campagnes de communication destinées au
microcosme journalistique parisien (dont la caricature est de
passer dans le Petit Journal de Canal...), des campagnes qui, certes,
font parler de nous mais nous nuisent en terme d'image et de crédibilité
(interne et externe);
cela se traduit par l'organisation
systématique d'évènements à Paris.
Une plus grande
décentralisation des évènements est nécessaire, je salue les efforts d'
Arnaud
Murgia, délégué national en charge des Grands Débats qui avait
proposé que des débats puissent être organisés en parallèle dans
l'ensemble des fédérations afin que des propositions représentatives de
l'ensemble de nos fédérations puissent être formulées. Je regrette qu'il
n'ait pu aller au bout de son projet et j'espère que nous pourrons le
développer afin que nous puissions progressivement, au gré des débats,
enrichir
le projet présidentiel.
Je salue l'organisation du
Printemps des Jeunes Populaires qui est une très bonne idée et
que je poursuivrai si je suis Présidente des Jeunes populaires.
Toutefois, concernant l'organisation de cet évènement, je me permets de
dire que j'aurais souhaité
une plus grande transparence quant à
son attribution (constitution des dossiers comparatifs, vote
non influencé...) même si cet évènement fut de belle qualité grâce à la
mobilisation de l'Indre et Loire, et qu'
il m'aurait paru plus
judicieux que cet évènement n'ait pas lieu à quelques semaines des
élections régionales, nous obligeant tous à manquer une partie
de l'évènement ou nous contraignant à ne pouvoir y venir.
Enfin,
faire le lancement de campagne dans les Hautes Alpes m'a permis de
réaffirmer qu'il faut
des campagnes de communication adaptées
aux réalités et contraintes départementales.
Si des
campagnes nationales d'adhésion sont utiles, il faut permettre aux
fédérations d'adapter nos campagnes ou de créer leurs propres campagnes.
Nous devons mettre nos moyens à leur disposition. De la même manière
nous devons systématiquement tester nos campagnes auprès des
responsables départementaux et si possible auprès d'un panel de
militants. En testant nos campagnes, cela nous aurait permis d'éviter
des campagnes comme "les Révolutionnaires" (...)
Dans les
prochaines semaines, je détaillerai bien entendu mon projet - je
souhaite que nous ayons une confrontation saine sur la vision que nous
avons de notre mouvement et les valeurs que nous devons affirmer, ce
sera en tous cas ma manière de faire campagne !