C'est donc le samedi 22 mai que j'ai décidé
d'annoncer ma candidature
à la Présidence des
Jeunes Populaires.
Ce département est pour moi à l'image de ce que doit être notre mouvement : des responsables particulièrement militants et engagés, travaillant en étroite collaboration avec leurs élus et soutenus par eux.
Je suis très heureuse d'avoir reçu le soutien appuyé de Romain et Alex, lesquels forment véritablement un beau tandem à la tête de ce département. Je remercie leur Député et Présidente de fédération UMP, Madame Henriette Martinez pour le soutien appuyé qu'elle m'a accordé à cette occasion.
Faire ce lancement dans les Hautes Alpes me permettait également de souligner la nécessité d'apporter une attention particulière "aux petites fédérations", celles qui de part un étalement géographique et l'absence de pôles étudiants sur leur territoire ont plus de mal que d'autres fédérations à capter de nouveaux publics. Je tiens à souligner la très bonne idée qu'avait eue Ivana, alors responsable des jeunes de l'Ain de créer une antenne de sa fédération au sein du département du Rhône, où nombre des jeunes de Rhône-Alpes viennent étudier.
Faire ce lancement dans les Hautes Alpes me permettait également de souligner qu'il fallait marquer une rupture avec le parisianisme. Je m'en suis déjà expliqué et je le redis très clairement : le parisianisme, c'est cette tendance à considérer que ce qui se passe au sein de l'Ile de France est supérieur à ce qui se passe dans les autres fédérations. Or, nous sommes tous des militants. Nous militons avec des contraintes et objectifs différents, avec des difficultés différentes, sur des terrains différents, mais nous militons tous au service de notre famille politique et de nos convictions. Il n'y a pas un militantisme qui soit supérieur à un autre. Je le dis d'autant plus facilement que je suis francilienne et que cette image nous nuit et ne nous correspond pas !
Le parisianisme se caractérise au sein de notre mouvement par des campagnes de communication destinées au microcosme journalistique parisien (dont la caricature est de passer dans le Petit Journal de Canal...), des campagnes qui, certes, font parler de nous mais nous nuisent en terme d'image et de crédibilité (interne et externe); cela se traduit par l'organisation systématique d'évènements à Paris.
Une plus grande décentralisation des évènements est nécessaire, je salue les efforts d'Arnaud Murgia, délégué national en charge des Grands Débats qui avait proposé que des débats puissent être organisés en parallèle dans l'ensemble des fédérations afin que des propositions représentatives de l'ensemble de nos fédérations puissent être formulées. Je regrette qu'il n'ait pu aller au bout de son projet et j'espère que nous pourrons le développer afin que nous puissions progressivement, au gré des débats, enrichir le projet présidentiel.
Je salue l'organisation du Printemps des Jeunes Populaires qui est une très bonne idée et que je poursuivrai si je suis Présidente des Jeunes populaires. Toutefois, concernant l'organisation de cet évènement, je me permets de dire que j'aurais souhaité une plus grande transparence quant à son attribution (constitution des dossiers comparatifs, vote non influencé...) même si cet évènement fut de belle qualité grâce à la mobilisation de l'Indre et Loire, et qu'il m'aurait paru plus judicieux que cet évènement n'ait pas lieu à quelques semaines des élections régionales, nous obligeant tous à manquer une partie de l'évènement ou nous contraignant à ne pouvoir y venir.
Enfin, faire le lancement de campagne dans les Hautes Alpes m'a permis de réaffirmer qu'il faut des campagnes de communication adaptées aux réalités et contraintes départementales.
Si des campagnes nationales d'adhésion sont utiles, il faut permettre aux fédérations d'adapter nos campagnes ou de créer leurs propres campagnes. Nous devons mettre nos moyens à leur disposition. De la même manière nous devons systématiquement tester nos campagnes auprès des responsables départementaux et si possible auprès d'un panel de militants. En testant nos campagnes, cela nous aurait permis d'éviter des campagnes comme "les Révolutionnaires" (...)
Dans les prochaines semaines, je détaillerai bien entendu mon projet - je souhaite que nous ayons une confrontation saine sur la vision que nous avons de notre mouvement et les valeurs que nous devons affirmer, ce sera en tous cas ma manière de faire campagne !
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